Le suivi de la qualité de l’eau et de l’état des cours d’eau
Le Léguer constitue la principale ressource pour l’alimentation en eau potable du Trégor. La qualité de l’eau constitue donc un enjeu majeur.
Au delà de la qualité de l’eau, c’est aussi le bon fonctionnement de l’hydrosystème qu’il est nécessaire de suivre pour ajuster au mieux les programmes d’action et mesurer l’atteinte ou non des objectifs fixés.
Le suivi de la qualité de l’eau et les prélèvements "pesticides" sont désormais menés dans le cadre de l’animation du SAGE Baie de Lannion.
Les résultats peuvent être consulter dans le cadre du tableau de bord du SAGE :
https://www.sage-baie-lannion.fr/observatoire-de-leau/
En complément des suivis de la qualité de l’eau "classiques", le bassin versant Vallée du Léguer utilise des outils de "biomonitoring" afin de mesurer la fonctionnalité globale des cours d’eau :
- Biomonitoring par pêches de suivis scientifiques piscicoles :
chaque année, depuis 2022, 6 stations de suivi font l’objet de pêches électriques de suivi piscicole "toutes espèces" afin de juger de la qualité du peuplement piscicole, comme indicateur de la fonctionnalité du cours d’eau. Ce suivi se fait en lien avec les autres outils de monitoring mis en place par le réseau des rivières labellisées "Site Rivières Sauvages"
Suivi expérimental d’ADN environnemental des diatomées :
Par ailleurs, avec l’appui du réseau des rivières labellisées "Site Rivières Sauvages" et ses partenaires Scimabio et INRAe, le bassin versant Vallée du Léguer a participé à un suivi expérimental de l’ADN environnemental (ADNe) des diatomées comme outil de biomonitoring pour la conservation des « sites rivières sauvages ».
Deux campagnes d’échantillonnage ont été réalisées en 2020 et 2021 sur 18 points sur le bassin versant.
Plus d’infos sur ce projet :
http://www.scimabio-interface.fr/utilisation-de-ladn-environnemental-des-diatomees-comme-outil-de-biomonitoring-pour-la-conservation-des-sites-rivieres-sauvages/
Enfin, en 2021, une campagne de prélèvement pour analyse ADN environnemental a également été menée avec l’appui de Bretagne Vivante pour tenter de déceler la présence d’une espèce patrimoniale rare : la mulette perlière.
Malheureusement, cette campagne n’a pas permis de déceler la présence de cette espèce, qui pourrait donc avoir totalement disparu du Léguer...